Bavet est l’un des concepts fast-casual les plus réussis en Belgique ces dernières années. En seulement trois ans, le fondateur Peter VanPraet et son équipe ont fondé une marque connue au niveau national – et bientôt même international – pour de délicieux spaghettis dans un cadre agréable. Le Bavet numéro huit a ouvert fin mars à Gand, aujourd’hui le numéro neuf s’ouvre à Bruges et le dixième à Bruxelles fin avril (le troisième dans notre capitale). Nous nous sommes entretenus avec le fondateur Peter Van Praet et la directrice de l’exploitation Eva Urlings au sujet de l’expansion rapide de Bavet et de leurs projets d’avenir.
Qu’est-ce qui rend le concept Bavet si unique ?
Peter : « Je pense que nous sommes la seule entreprise au monde qui se concentre spécifiquement sur les spaghettis, pas les pâtes. Chez Bavet, nous préparons de délicieux spaghettis Bolognaise à la belge. Certains prétendent que ça n’existe pas, mais ils devraient venir nous rendre visite (rires).
L’expérience joue également un rôle important, c’est pourquoi chaque client reçoit une bavette autour du cou. De plus, nous essayons de créer à chaque endroit une certaine atmosphère qui respecte l’authenticité de l’environnement. Avec une gamme limitée de produits locaux différents pour chaque emplacement, nous essayons de répondre aux besoins du client en visite. Nous construisons une collection, pas une chaîne. »
Comment choisissez-vous l’emplacement de vos nouveaux restaurants ?
Peter : « En plus de nous concentrer sur les grandes villes, nous nous assurons toujours que le bâtiment a une certaine apparence et une certaine histoire et que nous pouvons y produire notre concept sans trop démolir l’espace. Il est également important qu’il ait la visibilité nécessaire (de préférence des bâtiments d’angle) et qu’il soit facilement accessible pour nos clients, bref, tout le monde devrait se sentir bienvenu. »
Que pensez-vous des « cuisines fantômes » ? (une cuisine virtuelle qui ne prépare que les repas à livrer)
Peter : « Dans le domaine de la livraison, vous n’avez plus le contrôle, vous travaillez avec un intermédiaire et vous n’êtes plus responsable de la livraison de vos produits. Nous devons suivre cette tendance parce que c’est la voie à suivre, mais nous devons réfléchir à la façon dont nous l’appliquons actuellement. Nous mettons un point d’honneur à perfectionner nos ventes de livraison, en termes d’emballage, d’alimentation et d’expérience client !
Une fois que nous aurons optimisé cela, nous passerons au lancement virtuel de notre marque dans différentes villes. Nous voulons que les gens du monde entier puissent déguster nos spaghettis. Et parfois, nous sommes gênés par des emplacements physiques que nous ne trouvons pas assez vite, ou que le seuil de loyer est trop élevé dans certaines villes, ou en bref, aucun bâtiment n’est libéré. C’est pourquoi nous pensons qu’il serait intéressant de monter un tel projet ou de travailler avec un partenaire. »
Quelle est l’importance de la livraison des repas pour vous en ce moment ?
Peter : « Nous sommes certainement conscients des tendances actuelles et de la croissance des livraisons. Mais à l’heure actuelle, 85 % des repas sont consommés dans nos restaurants, et 5 % des repas sont collectés. Cela signifie que 10 % vont à la livraison. Nous savons bien que ces chiffres sont assez bons en Belgique par rapport aux Pays-Bas ou aux États-Unis.
Je pense qu’il est très important de suivre les tendances, mais le plus important pour nous, c’est d’offrir à nos clients une bonne expérience, une bonne nourriture, un environnement agréable et un service parfait. Qui sait si on pourrait l’étendre au salon ? (rires) »
Que pensez-vous de Lightspeed Delivery ?
Eva : « Cette intégration a eu un impact très positif sur nos opérations. Je pense que je n’ai pas besoin d’expliquer que vous êtes normalement obligé d’entrer manuellement les commandes d’un partenaire de livraison dans votre caisse, ce qui entraîne un grand nombre d’erreurs. Cette intégration y a maintenant remédié.
Lightspeed Delivery est un très bon outil que nous utilisons pour rendre la livraison opérationnelle plus rapide et plus fluide. En conséquence, le personnel est moins occupé à retaper et plus à traiter efficacement les commandes. »
Vous parlez régulièrement de service parfait, que faites-vous pour former et fidéliser votre personnel ?
Eva : « L’un de nos principaux moteurs pour donner à nos employés la formation et le soutien adéquats est d’avoir un RH sur place. Si votre DRH n’est présent qu’au siège social, vous créez un fossé entre les employés des restaurants et ceux du siège social. Ce RH sur place est le point de contact personnel et assure la formation adéquate. Beaucoup de nos processus ont été numérisés et automatisés afin que nos employés puissent effectuer les tâches administratives plus efficacement et se concentrer sur le service parfait. »
Peter : « De plus, nous faisons aussi beaucoup d’activités avec nos ‘Baveteers‘ – c’est comme ça que nous appelons nos employés. Nous leur offrons de nombreuses incitations à participer à la marque, et l’auto-développement joue également un rôle majeur à cet égard. Nous organisons des événements mensuels, qui sont alternativement axés sur la formation et le renforcement de l’esprit d’équipe, tels que le contrôle des déchets, le reporting et les ventes incitatives. »
Quelles sont, selon vous, les meilleures caractéristiques de Lightspeed Restaurant et pourquoi ?
Eva : « Lightspeed est un système de caisse très convivial. Les nouveaux Baveteers sont très rapidement opérationnels. Les réglages du menu peuvent être effectués très facilement et sont immédiatement utilisables.
Ma fonctionnalité préférée est le rapport avancé. Grâce à cette fonctionnalité, vous pouvez très facilement composer vos propres rapports et effectuer une analyse croisée en fonction de vos KPI souhaités. C’est très intéressant pour nous et certainement nécessaire lorsque vous voulez garder un oeil sur plusieurs restaurants en même temps. »
Quels sont vos projets d’avenir ?
Peter : « Je peux vous donner un aperçu de nos plans. Nous poursuivrons notre expansion en Belgique, et nous voulons également faire des affaires au-delà des frontières nationales. Dans le domaine des F&B, nous pensons qu’il serait intéressant d’introduire de nouveaux produits qui répondent au marché végétalien et flexitarien. Enfin et surtout, nous voulons continuer à travailler sur notre politique RH et être un employeur de choix pour nos employés. »
Et le domaine de la durabilité ?
Peter : « Nous nous engageons en faveur du développement durable et nous voulons nous développer encore plus dans ce domaine. Nous nous efforçons d’atteindre une durabilité maximale. C’est pourquoi cette année, nous travaillerons avec une société appelée CO2Logic, qui effectuera un audit complet de l’entreprise. Ils vont rédiger un plan complet pour que Bavet devienne neutre en CO2 dans les 5 prochaines années. »
Assez de projets ambitieux pour l’avenir de Bavet ! Faites vous-même l’expérience de ce concept belge authentique et n’oubliez pas d’enfiler votre Bavet. Visitez le nouveau Bavet à Bruges sur la place Simon Stevinplein, à Gand sur le Hooiaard et dans quelques semaines sur la rue Du Bailli à Bruxelles !
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