Ce lundi 26 février, Lightspeed organisait son événement Liège Entreprend en partenariat avec le restaurant Moment, la B.R.A. (Belgian Restaurants Association) et Gault & Millau. Tout au long de la soirée, les experts du secteur de la restauration ont discuté des tendances, des défis et des opportunités auxquelles s’attendre en 2018. Découvrez dans cet article un résumé des points abordés avec eux.
Tendances
Une présence sur les réseaux sociaux indispensable
Pour Jonathan Servais, patron des restaurants Moment, Kitchen et Bar Carlsberg à Liège, il était indispensable de développer une stratégie marketing forte et spécifique à chaque établissement. Les réseaux sociaux font partie intégrante de leur plan de communication. Adepte du « story-telling», Jonathan sait quel média utiliser pour promouvoir ses produits et ses restaurants : les vidéos racontent une histoire, les photos sont travaillées, la décoration est unique et instagrammable, les membres du personnel du Moment sont les mascottes du restaurant (le chef Arnaud Delvenne est d’ailleurs surnommé La Diva). À côté de ses fonctions de gérant, Jonathan consacre donc une grande partie de son temps à travailler sa communication.
Pour Steven Rosseel de la B.R.A., être présent sur les réseaux sociaux est une nécessité : « aujourd’hui, la plupart des gens qui viennent manger chez vous vont d’abord s’informer sur Internet. Ils veulent savoir ce que vous proposez au menu, voir des photos de vos plats et lire les commentaires laisser par d’autres clients ».
Une numérisation du secteur de l’horeca
Si des logiciels comme Lightspeed Restaurant sont conçus pour accompagner le gérant d’un restaurant de A à Z et optimiser sa gestion quotidienne, pour Steven Rosseel la technologie peut réellement apporter une valeur ajoutée.
Que ce soit aussi bien dans l’utilisation intelligente des données des clients – « tu me remets la même bouteille de rouge que la dernière fois ? » – que dans l’analyse des rapports pour calculer le RevPASH ou se souvenir du plat qui avait fait fureur l’année passée à la Saint-Valentin, tous les outils nécessaires au restaurateur sont à portée de main et il suffit de s’en servir. « Il existe plus de 150 applications dédiées aux entrepreneurs de l’horeca, il faut savoir de quoi vous avez besoin et faire les bons choix » explique Steven.
Suivre les tendances à tout prix ?
Chaque année, on assiste à de nouvelles tendances culinaires : plats sans gluten, végétariens ou encore vegan. Faut-il pour autant les suivre à tout prix ? « Quand on sait qu’en France 2 % de la population est végétarienne, on ne peut pas ignorer ce chiffre et ne pas s’adapter un minimum » raconte Jonathan. Ajouter au menu l’un ou l’autre plat végétarien ou vegan, c’est rester accessible à tout type de client. L’important c’est de ne pas se perdre en cours de route, de garder une certaine cohérence dans le concept qu’on propose et qu’on a développé.
Pour rester à la page, Jonathan et sa femme n’hésitent pas à voyager et à découvrir ce qui se fait dans les autres villes européennes. D’après lui, on peut s’attendre à un retour aux sources, à un produit dans sa simplicité, authentique et local.
Défis
Comment faire face à la concurrence ?
Pour Jonathan Servais, le secret c’est de créer une concurrence saine et pas déloyale. « À Liège, on ne parle pas de concurrents, mais de collègues. Nous avons réussi à créer une synergie entre les restaurateurs liégeois. Si l’un organise un événement afterwork, nous faisons en sorte d’y participer et de soutenir le projet. Et vice versa ».
« La généralisation de la black box pour tous permettrait de diminuer fortement la concurrence déloyale et le travail au noir » explique Steven.
« Nous servons tous le même secteur, nous devons donc tous contribuer ensemble » ajoute Dries.
La formation du personnel, un problème récurrent
Le problème c’est que la formation n’est souvent pas à la hauteur de la réalité du terrain. « 680 étudiants sortent des écoles hôtelières chaque année et pourtant seul 230 d’entre eux travaillent toujours dans l’horeca après 5 ans » souligne Steven. La B.R.A. exerce une pression sur le gouvernement pour améliorer la qualité des stages dans les écoles. En offrant plus d’options aux étudiants (et pas seulement dans les restaurants étoilés ou dans les cuisines d’hôpitaux) et en élargissant les heures de stage, on remarque déjà une nette amélioration à l’école du CERIA.
La législation belge est-elle en défaveur des restaurateurs ?
Charges salariales trop élevées, adoption de la black box non généralisée, réglementations compliquées… De nombreux aspects de la législation semblent en défaveur des restaurateurs, pourtant selon Steven, il y a certains tuyaux à connaître qui peuvent aider à économiser :
- Réduction des cotisations ONSS pour 5 travailleurs fixes à temps plein : réduction de 500 € par trimestre pour les travailleurs et de 800 € pour les travailleurs de – 26 ans.
- Travail de nuit : dispense partielle du versement du précompte professionnel si les employés travaillent entre 20 heures et 6 heures (à condition de dépointer après minuit !).
- Flexi-job : permet aux travailleurs occupé à 4/5e temps de bénéficier de revenus complémentaires sans être taxés et le salaire net du travailleur correspond à son salaire brut.
- 360 heures supplémentaires : dispense du versement du précompte professionnel sur la rémunération relative aux heures supplémentaires.
Opportunités
La Black Box, opportunité ou problème ?
D’après Steven, la législation autour de la black box est un problème, mais l’officialisation du secteur de l’horeca est une opportunité en soi : meilleures conditions de pension pour les salariés, tranquillité d’esprit, plus de concurrence déloyale.
Combinée à un logiciel de caisse comme Lightspeed, les possibilités d’optimiser et de rentabiliser ses coûts sont considérables.
Les opportunités se multiplient à Liège
Située à 1 heure de Bruxelles, à 30 minutes de l’Allemagne et à 25 minutes de Maastricht, Liège est définitivement un point stratégique et offre de nombreuses opportunités aux restaurateurs. En plus d’être une ville animée, Liège est en pleine expansion. En outre, les investissements dans la ville se multiplieront davantage en 2018 d’après le journal Le Soir. Et puis surtout, les Liégeois sont chaleureux, ouverts et ont le sens de l’accueil !
Les restaurateurs jouent également un rôle important dans le développement de la notoriété liégeoise. Les restaurants aux concepts originaux ouvrent de plus en plus, ce qui redore le blason de la ville.
Le restaurateur, un vrai businessman
Jonathan Servais a ouvert son premier restaurant en 2012. Aujourd’hui, il gère avec sa femme trois restaurants et ensemble ils continuent de pousser toujours plus loin leur créativité et de réinventer leur concept. Quand on est pas cuisinier, il faut être créatif et avoir le sens des affaires pour développer son entreprise. De la gestion du restaurant et du personnel au développement marketing en passant par tous les aspects financiers, une chose est sûre : aujourd’hui, le restaurateur cumule plusieurs fonctions.
En mettant à disposition tous les outils nécessaires pour gérer, analyser, mesurer et prospérer, Lightspeed Restaurant offre l’opportunité aux entrepreneurs de développer tout le potentiel que possède leur restaurant. Demandez votre essai gratuit dès maintenant et découvrez-le par vous-même !
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